Le 21 octobre dernier, les États-Unis ont connu une cyberattaque sans précédent. Près de 100000 objets connectés ont été piratés pour mener une attaque par déni de service qui a paralysé de nombreux sites Internet dont Twitter. Selon Bruce Schneier, qui nous avait prévenu un mois plus tôt de la prééminence de ce genre d’attaques, elle a été bénigne car il n’y a pas eu de morts. Pas encore.
Les experts s’accordent aujourd’hui à dire que les objets connectés sont dangereux pour la vie des humains à cause de leurs failles béantes de sécurité. Les entreprises n’ont pas investi dans la sécurisation de ces produits. L’attaque a ainsi révélé l’immense vulnérabilité de ces objets connectés. Aucun n’est sécurisé.
Bruce Schneier incite donc le Congrès américain à prendre des mesures radicales pour obliger les manufacturiers à investir dans la sécurité, sinon la prochaine attaque pourrait bien coûter la vie de quelques américains. Pour illustrer son propos, le pionnier du web a pris pour exemple un hôpital dont la ventilation et les ascenseurs sont connectés : une attaque sur ces systèmes entraînerait la mort de certains malades. Et comme, généralement, ces attaques sont simultanées, l’ensemble des hôpitaux américains sont donc hautement vulnérables.
« L’ère où Internet était un immense terrain de jeu amusant est fini. »