Porté par de jeunes entreprises telles qu’Agripolis ou Sous les fraises, l’agriculture urbaine se développe à grand pas. C’est d’ailleurs cette seconde qui porte, avec l’Association française de culture hors-sol, un des premiers projets de grande ampleur, la végétalisation des toits du BHV Marais. Nommé Le Jardin Perché, le toit de 2 000m2 habitera des fruits et légumes qui seront directement vendus dans le magasin en circuit ultra-court. De plus, le centre commercial s’est associé avec la marque d’objets connectés Nest, spécialisée en domotique et en gestion de l’énergie. Les données et les images récoltées dans le jardin seront retransmises en magasin et en ligne.
Pourquoi Le Jardin Perché apparaît-il maintenant ?
Bien que les principes de l’agriculture urbaine ne soient pas récents, c’est le contexte actuel qui pousse à son développement. En effet, le double impact de la valorisation des produits frais en circuit court et la progression des politiques RSE des entreprises favorise l’implantation de jardins urbains. De plus, les techniques de l’agriculture urbaines sont soutenues par les technologies de monitoring qui permettent l’optimisation des cultures. Il faut aussi signaler le développement simultané de plusieurs start-up qui dynamise le marché.
Pourquoi devez-vous vous sentir concernés par l’agriculture urbaine ?
L’implantation d’une ferme urbaine en plein cœur de Paris est un grand avantage pour le rayonnement de ce type d’agriculture. Mais d’autres initiatives moins en vue se révèlent tout aussi efficaces. Agripolis s’est spécialisé sur le secteur des hypermarchés afin de réduire au maximum le nombre d’intermédiaire et le transport. C’est en cela que l’agriculture urbaine prend tout son sens. Si elle connaît une forte expansion, il serait possible d’imaginer des villes de plus en plus végétalisées. Mais aussi de plus en plus de produits frais locaux d’une qualité incomparable car non dégradées par un long transport. Cette démarche est alors un geste significatif pour la planète et pour la qualité de vie des citadins. De plus, les pratiques agricoles en milieu urbain sont particulièrement optimisées et prônent l’agriculture biologique.