Google s'associe à Aclima pour cartographier la pollution des villes

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Les villes sont fortement polluées, c’est un fait, mais il est difficile d’en savoir plus. Faut-il emprunter cette route plutôt qu’une autre ? Faut-il interdire la circulation partout ? Pour répondre à ces questions, Google a équipé ses voitures Street View, avec des capteurs de pollution. Cela va permettre à la firme de proposer des cartes de surveillance de la qualité de l’air. Pour cela, elle va travailler en partenariat avec l’ONG Environmental Defense Fund et la start-up Aclima. Cette dernière construit les capteurs qui permettent de réaliser les relevés. Pour l’instant limité à la Californie, ce projet, plein de promesses, devrait rapidement s’étendre à l’échelle des États-Unis et du monde.

Pourquoi cette initiative avec Aclima apparaît maintenant ?

Compte tenu de la qualité de l’air dans les villes, à l’instar de la circulation alternée, des mesures doivent être prises. Dans ce cadre, l’intérêt du projet porté par Google est d’améliorer la précision des relevés (rue par rue). Il devrait aussi permettre une plus large diffusion des données grâce à l’utilisation de Google Maps. Ces deux points permettent alors de sensibiliser la population mais aussi les autorités pour des actions plus localisées. Bien que certains axes de recherche soient fixés, il sera nécessaire d’optimiser l’exploitation des données récoltées afin de mettre en place les solutions pour améliorer la qualité de l’air. Cela passera par la présentation au grand public de ces données et des actions à mettre en place.

En quoi devez-vous vous sentir concerné ?

Le public visé par un tel projet est large. Les autorités pourront utiliser ces données pour stopper la circulation dans certaines zones et les piétons seront informés des artères à éviter. De plus, la précision de ces données est susceptible d’attirer l’attention sur les comportements polluant à éviter. Le géant américain a, par exemple, relevé des pics de pollution lorsque les voitures empruntent les voies rapides. Les automobilistes peuvent alors être invités à modifier leurs mauvaises habitudes.