La blockchain au service de l'énergie solaire

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Alors que des panneaux solaires poussent sur les toits de Brooklyn, un projet nommé Brooklyn Microgrid met en réseau les producteurs d’énergie. Cette expérimentation favorisant l’indépendance énergétique est menée par Siemens et LO3, une agence de conseil spécialisée. Ce système basé sur le peer-to-peer permet aux possesseurs de panneaux solaires de la ville d’entrer dans une logique d’échange. Le réseau est formé à partir de la technologie Blockchain (vidéo explicative) afin de vendre, acheter ou distribuer l’énergie solaire. Cette solution permet aux membres d’assouvir leurs besoins énergétiques et d’exploiter leurs ressources supplémentaires.

Pourquoi constituer un réseau de panneaux solaires ?

Dans ces conditions, il n’y a plus aucune intervention des fournisseurs d’électricité, sauf en cas d’urgence. Les caractéristiques de la Blockchain favorisent les transactions sécurisées et donc la création de business indépendants. Les participants au projet ont la possibilité d’outrepasser les fournisseurs traditionnels en le devenant eux-mêmes. L’objectif à terme pourrait être la création d’un réseau de micro-partage basé sur la distribution et le stockage d’énergie.

En quoi cela marque une nouvelle avancée pour l’énergie solaire ?

Le projet existe depuis 2016, il a atteint en mars 2017 une cinquantaine de membres. Bien qu’il n’en soit qu’à ses prémisses, il pourrait donner de nouvelles perspectives au secteur de l’énergie. La technologie Blockchain permet d’optimiser la répartition et les échanges énergétiques. De plus, ce procédé pourrait limiter le nombre de panneaux solaires à production équivalente. Ce qui représente un avantage majeur compte tenu du coût environnemental d’un panneau photovoltaïque.