La biométrie au service du monde animal

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Les avancées en biométrie sont nombreuses mais n’ont pas forcément lieu dans les domaines que l’on croit. Une équipe de chercheurs de l’université George Washington en est tout à fait représentative avec son étonnant système de reconnaissance faciale. En effet, celui-ci est utilisé pour identifier des lémuriens dans leur milieu naturel. Il permet ensuite de constituer une base de données sur cette espèce et de mieux en appréhender les spécificités comportementales. Cet outil a pour but, en distinguant les traits de chaque individu, d’améliorer le recueil d’information tout en évitant d’être invasif. L’idée est alors de ne plus avoir de contacts directs avec l’animal tout en pouvant continuer d’observer ses habitudes.

Pourquoi maintenant ?

Cette solution est particulièrement adaptée à la compréhension des systèmes sociaux pour les animaux vivant en groupe. A contrario, elle ne résout pas les problématiques concernant les données physiologiques. Il n’est donc pas envisageable pour le moment de réaliser toutes les études sans intervention physique. Malgré tout, la reconnaissance faciale est un bond en avant pour éviter les interactions entre l’homme et certaines espèces qui le supportent mal. Les chercheurs à l’origine de cette technologie souhaitent la perfectionner et l’étendre à d’autres animaux.

Pourquoi devez-vous vous sentir concernés ?

Alors que les recherches en biométrie se multiplient pour l’homme dans un objectif de digitalisation, il est intéressant de voir que ces systèmes peuvent avoir des utilisations bien différentes. Ces technologies que l’on pensait réservées à des volontés mercantiles peuvent finalement faire avancer la recherche animale. Si la reconnaissance faciale permet dans un futur proche d’ouvrir un compte en ligne, elle aura aussi participé à la sauvegarde des lémuriens.